Deux villes autrichiennes : Innsbruck et Salzburg
Culture
Ville autrichienne
Voyage urbain
5 min read / June 24, 2025
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Introduction

Au cours du semestre, j’ai découvert deux villes autrichiennes qui n’ont rien à voir l’une avec l’autre : Innsbruck, capitale tyrolienne blottie dans ses montagnes, et Salzburg, baroque, fière, avec Mozart en filigrane et sa forteresse qui veille. Deux ambiances, deux rythmes : une virée collective et joyeuse au début du semestre avec des amis venus d’un peu partout, puis une halte en solo, pluvieuse, sur la route de Hallstatt. Montagnes brouillées de brume d’un côté, ruelles élégantes de l’autre : ces escapades m’ont offert un Autriche contrastée, et franchement fascinante.

1. Innsbruck, capitale alpine

On en parlait tout le temps : « l’une des plus belles d’Autriche ». Alors avec un petit groupe d’amis internationaux, on a pris le train pour Innsbruck. Capitale du Tyrol, la ville affiche des façades pastel, un centre historique bien préservé et, surtout, un décor de sommets qui vous encadrent comme un amphithéâtre.

Le jour où on est arrivés, le ciel s’est fermé. Les crêtes avaient disparu derrière un rideau gris. Un peu frustrant, oui, mais ça donnait aussi à la ville un côté cinéma ancien, presque figé. On a flâné sur les pavés, levé le nez devant le Petit Toit d’Or (Goldenes Dachl), puis on s’est laissés porter par l’animation des places et des terrasses.

Ce que je retiens, au-delà des cartes postales, c’est l’énergie du groupe. Les langues qui se mélangent, les blagues qui fusent, l’émerveillement partagé à chaque coin de rue. Pour moi, Innsbruck reste associée à cette idée d’aventure à plusieurs : de la culture, des pas au hasard, et une bonne dose d’amitié internationale.

Hallstatt
Innsbruck - Vue sur l'Inn et ses maisons colorées
2. Salzburg, ville baroque et musicale

Quelques mois plus tard, en juillet, cap sur Salzburg, seul, cette fois. Première étape avant Hallstatt. J’ai choisi de traverser la ville à pied, en suivant un itinéraire Komoot… et mon humeur du moment. Dès les premiers pas, l’élégance baroque m’a happé : ruelles, places, enseignes, tout semble composé avec soin.

J’ai traversé le centre, jeté un œil à la maison natale de Mozart, parcouru les rues commerçantes aux façades claires. Puis je suis monté sur la colline du milieu pour un premier coup d’œil sur la ville, avant d’en grimper une autre, plus haute, pour embrasser Salzburg et ses toits. Le temps, encore couvert, a fini par lâcher quelques averses. Couleurs un peu ternes, certes, mais une jolie mélancolie en échange.

La forteresse de Hohensalzburg dominait tout, massive, l’une des plus grandes d’Europe. Je n’ai pas franchi l’entrée, manque de temps, billet payant, mais même de l’extérieur, elle impose le respect. Sous la pluie, les pavés brillaient et les odeurs de café qui s’échappaient des comptoirs remettaient de la chaleur dans l’air. Malgré la météo, Salzburg m’a séduit par son ambiance singulière, comme si la ville résonnait encore doucement de musique et d’ateliers d’art.

Hallstatt
Vue sur Salzburg et son château
Conclusion

En somme, deux visages de l’Autriche. Innsbruck, vécue entre amis, m’évoque la convivialité et l’énergie d’un semestre partagé. Salzburg, arpentée seul et sous la pluie, a révélé une dimension plus intime, plus contemplative, tout aussi riche. Deux expériences qui se complètent, entre reliefs et patrimoine, et qui restent parmi mes plus beaux souvenirs de ce semestre.

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